Autres placements qui peuvent se montrer intéressants en
période d’inflation : l’or
et les matières premières, dans le cas d’une diversification
d’une assurance-vie.
L’or reste une valeur refuge puisque 25 % des Français en
détiennent. Surtout, il reste l’un des actifs financiers les
plus corrélés à l’inflation. Le procédé est simple : lorsque
la valeur de la monnaie baisse, il faut plus d’argent pour
acquérir un produit ou un service. Par conséquent, le prix de
l’or augmente lui aussi. Cela est d’autant plus vrai en
période d’hyperinflation. Sans compter que l’or se valorise
avec le temps.
Plusieurs moyens d’investir dans l’or s’offrent à vous
:
-
acheter directement de l’or « physique » dans des
boutiques ou sur des sites spécialisés,
-
acheter des actions de sociétés aurifères,
-
investir dans des ETF (Exchange Traded Funds) d’or, des fonds indiciels qui suivent l’évolution d’un
indice boursier. Vous n’achetez pas d’or physique, il
s’agit d’un investissement or papier.
Toutefois, vous devez garder à l’esprit que l’or présente une
volatilité forte, ce qui peut impliquer un risque de perte en
capital. Cet investissement, s’il est intéressant, ne produit
pas de rendement annuel : vous ne toucherez donc aucun intérêt
ou dividende dessus.
Tout comme l’or, les matières premières constituent des investissements
intéressants en période d’inflation. En tant qu’actifs réels, elles disposent d’une valeur
d’usage constante. De plus, la hausse de leur prix reste liée
aux cycles inflationnistes.
Il peut donc être pertinent de vous tourner vers des matières
premières, comme des matériaux précieux et industriels
(argent, platine, terres rares), utilisés pour la transition
énergétique, par exemple dans l'industrie photovoltaïque ou
dans le stockage de l'énergie.
Ces matières premières affichent cependant les mêmes
faiblesses que l’or : elles présentent une forte volatilité et
ne vous font pas bénéficier de revenus courants chaque année,
comme des intérêts.
Il peut alors être judicieux d’investir dans des sociétés qui
évoluent dans ces domaines – comme des compagnies minières,
par exemple – plutôt que dans les matières premières
directement. La volatilité des entreprises reste plus faible
que celle des matières extraites.